Allocation de recherche : une escroquerie dans le projet de loi de finances

Dans ce communiqué du 28 septembre 2006, la CJC dénonce une entorse supplémentaire aux engagements gouvernementaux envers les jeunes chercheurs.


Le gouvernement ne tient pas ses engagements envers les jeunes chercheurs

Le 2 mars 2006, dans le cadre de l’adoption de la Loi de programme pour la recherche, le ministre de la recherche François Goulard déclarait en séance publique à l’Assemblée nationale : « le 1er janvier prochain les allocations de recherche seront portées à un niveau légèrement supérieur à une fois et demie le SMIC »[[http://www.assemblee-nationale.fr/12/cri/2005-2006/20060156.asp]].

Or le projet de loi de finances 2007 – présenté le 27 septembre 2006 – prévoit une remise à niveau de 8 % au 1er février prochain[[http://www.recherche.gouv.fr/discours/2006/budget07.htm]]. Le gouvernement renonce ainsi à 75 % de la revalorisation annoncée. Les jeunes chercheurs s’indignent de ce retournement du Ministre qui avait pourtant pris un « engagement formel au nom du gouvernement » (sic).

Conscients que l’allocation de recherche est un élément clé pour l’attractivité de la recherche française, les députés avaient unanimement défendu cette revalorisation à 1,5 SMIC et en avaient obtenu l’assurance de F. Goulard[[http://cjc.jeunes-chercheurs.org/positions/communique-2006-03-02.pdf]]. C’est pourquoi la Confédération des jeunes chercheurs appelle de toute urgence les parlementaires à réagir et à exiger que le gouvernement respecte l’engagement pris devant eux.

Référence : Fiche de synthèse sur l’allocation de recherche

L’allocation de recherche est un contrat de travail. Le doctorant allocataire est salarié d’un établissement universitaire pour une durée maximale de 3 ans. Le montant de l’allocation de recherche sert de référence à celui de la plupart des autres types de contrat.