Publier en science politique, une question pour les jeunes chercheurs

Les publications, en passe de devenir l’étalon de mesure de la productivité scientifique, sont l’objet d’une attention croissante.

Dans la continuité du module thématique organisé lors de son dernier Congrès, l’AFSP tiendra un séminaire sur les stratégies de publication en science politique. De son côté, le séminaire « Les aspects concrets de la thèse » organisait un séminaire sur la publication dans une revue à comité de lecture.
L’occasion de souligner les spécificités de la publication pour les jeunes chercheurs.


A l’AFSP, en janvier, un séminaire « Science politique et stratégies de publication. Regards croisés » reviendra sur les résultats récemment publiés par James C. Garand, Micheal W. Giles, André Blais et Iain McLean (« Political Science Journals in Comparative Perspective: Evaluating Scholarly Journals in the United States, Canada, and the United Kingdom« , PS: Political Science & Politics 42(4): 695–717, 2009), et sur une étude en cours de Martial Foucault.
D’autres études récentes seront présentées : le rapport d’Emiliano Grossman sur « Les politistes français et leur rapport aux publications », rendu en juillet 2009, et le rapport de Fabien Jobard, intitulé « Une analyse quantifiée des publications scientifiques des politistes français », rendu en septembre 2009. Enfin, l’enquête AFSP/IEP Grenoble sur la discipline, menée en 2009, contient également une section sur les revues et la publication en science politique.

Il faut noter en parallèle plusieurs initiatives consacrées au Jeunes chercheurs.
Le séminaire « Les aspects concrets de la thèse » consacre par exemple deux séances à ces questions :
– une première en décembre intitulée « Publier dans une revue à comité de lecture » avec pour intervenant Marc Henry Soulet, rédacteur en chef de la revue SociologieS
– une seconde le 19 février 2010, « Publier pendant sa thèse » avec pour intervenant : Joël Noret, céditeur de la revue
Civilisations

Enfin, il est possible de se référer à l’article d’Alexandre Mathieu-Fritz et Alain Quemin, « Publier pendant et après la thèse. Quelques conseils à l’attention des jeunes sociologues »

Il faut relier la question de la publication aux qualifications par le Conseil National des Universités. En section 04 (science politique) il a été rappelé que pour les travaux envoyés et publier dans une autre langue que le français:
– Les articles doivent impérativement être accompagnés d’une traduction en français.
– Une tolérance s’applique pour les articles en anglais, langue principale de diffusion des connaissances scientifiques dans les publications internationales. Ces articles peuvent être adressés dans leur version originale, accompagnée d’un résumé en français.
– Enfin, les thèses – y compris celles publiées en anglais! – doivent impérativement être accompagnées d’un résumé d’une dizaine de pages en français, ce qui permet d’attester d’une maîtrise minimale, par le (ou la) candidat(e), de la langue dans laquelle il enseignera s’il (ou elle) est recruté(e) dans une université française.