Compte-rendu de l’AG ANCMSP du 21 juin 2008

– Présentation ODJ AG ANCMSP par Joel GOMBIN, président sortant de l’ANCMSP.
– L’ANCMSP présente l’ordre du jour de son bilan moral et son bilan financier pour ensuite procéder à l’élection du nouveau bureau.

Suite à l’absence de rajout d’un point à l’ODJ de la part de l’AG, l’ODJ est adopté.

– Bilan moral
– Bilan financier
– Election du nouveau bureau

Bilan moral

Trois points sont à l’ordre du jour de ce bilan moral des activités de l’association :

  1. les améliorations et l’action de l’association sur le suivi des recrutements dans un nouveau contexte avec la LRU et réformes du CNRS.
  2. les stratégies de l’association à la Confédération des Jeunes Chercheurs et les relations avec les deux associations disciplinaires l’AFSP et l’AECSP (notament la participation au salon des thèses en 2008)
  3. les améliorations à propos des outils de communication: Jeune et Poli(tiste), le site de l’association, Système D.

1. Recrutements

Présentation du contexte : conséquences des évolutions récentes sur le recrutement en science politique (LRU, logiciel GALAXIE… )

La réforme de la procédure des recrutements

Les commissions de spécialistes sont désormais remplacées par des comités de sélection ad hoc avec prédominance du CA et du poids de la présidence de l’université.

Il devient possible pour le président de recruter des enseignants chercheurs contractuels au « fil de l’eau » durant l’année.

A ces éléments de transformation du recrutement dans les universités, une politique de recrutement très restreinte se met en place dans le cadre de la LRU: plus de création de postes d’enseignants chercheurs (seulement remplacement des départs à la retraite, un égal un, situation aventageuse au reste de la Fonction publique). En science politique, après les quelques années faisant suite au mouvement de SLR, on est retombé à un nombre compris entre 8 et 12 postes par an.

De nouveaux outils proposés par le ministère : le logiciel GALAXIE

ANTARES, ancien logiciel dédié à la qualification et au recrutement des MCF et PR, est remplacé par un nouveau logiciel GALAXIE. L’ANCMSP a participé aux réunions ministérielles menées dans le cadre du chantier sur les recrutements en partenariat avec la DGRH (Direction Générale des Ressouces Humaines) et la Confédération des Jeunes Chercheurs sur la mise en place du logiciel.

Le système GALAXIE est mis à disposition des universités pour l’intégration des données concernant les postes d’ATER et surtout les postes de MCF et le suivi ou la publication de ces postes par le ministère et les acteurs de l’Enseignement supérieur et de la recherche impliqués.

Ce logiciel vise avant tout l’intégration des données du recrutement des MCFs, qui seront obligatoirement demandées aux différents établissements universitaires. Mais il n’ y a pas d’obligation d’intégrer les données pour les postes d’ATER.

C’est un système de mise à jour des données en ligne sans communication entre les différentes universités.

Lors des différentes réunions avec la DGRH, et sous la pression de la CJC, il a été décidé :

– que malgré l’absence de publication officielle des postes de MCF ouverts au concours au J.O, la publication officielle des postes MCF serait préservée en utilisant le logiciel GALAXIE, comme nouvel outil de la publication.

– que la composition des comités de sélection sera publique : elle sera publiée sur GALAXIE.

– que le principe des sessions de recrutement était supprimé. Cependant la DGRH souhaite maintenir une session principale de recrutement. La CPU (Confédération des Présidents des Universités) soutient cette proposition.

Même si la mise en place de ce logiciel, le souhait de maintenir une session de recrutement principale et le principe de publication des postes de MCF sur GALAXIE semblent pour l’instant acquis, l’inquiétude du bureau de l’ANCMSP reste toujours très importante quant à la possibilité d’assurer un suivi des recrutements dans notre discipline. En effet, le logiciel GALAXIE ne disposera pas de toutes les informations, que jusqu’ici l’ANCMSP avait pu recueillir avec le système des commissions de spécialiste et par son action militante auprès des présidents de commissions de spécialiste. Le système des comités de sélection s’avère encore moins transparent que celui des commissions de spécialistes.

L’ANCMSP met en avant l’exigence de transparence, son attachement à la publication des résultats et des informations relatives à la composition des comités de sélection mais aussi des candidats auditionnés. Elle forme le souhait qu’un système d’évaluation des pratiques de recrutement autour des comités de sélection soit rapidement mis en oeuvre.

L’ANCMSP s’inquiète particulièrement de la nouvelle politique de recrutement du gouvernement, qui amène à précariser le statut des enseignants chercheurs en science politique et à réduire l’importance des débouchés académiques dans la filière de la science politique (plus de création de postes de MCF, possibilités de recrutement au « fil de l’eau ».

Propositions ANCMSP soumises au débat

L’ancienne méthode de suivi de l’ANCMSP est à remettre en question. Peut-on continuer à fonctionner de cette façon là dans le contexte actuel? Puisque les comités de sélection ne seront pas stables, il s’agit donc d’adapter les outils de suivi du recrutement en science politique.
Le rôle du conseil scientifique dans la LRU est confirmé dans la gestion des carrières des enseignants chercheurs et dans le recrutement des ATERs. Mais les CA et les présidents des universités ont maintenant le monopole sur la question du recrutement. Le recrutement des ATERs va être effectué par des minis commmissions de spécialistes composées à partir des instances disciplinaires telles que le Conseil scientifique des établissements.

Inquiétude principale de l’ANCMSP: un suivi de la question au niveau de chaque établissement va s’avérer nécessaire mais la centralisation des informations va être de plus en plus difficile à mener selon les possibilités d’accès aux informations et aux recrutements au niveau de chaque établissement. La présence de membres docteurs, doctorants ou de MCF en science politique au sein des CA et des CS des établissements universitaires va s’avérer essentielle pour avoir des informations sur le tenue des recrutements en science politique.

Dans ce cadre, trois propositions de l’ANCMSP :

1. Créer un outil « wiki » inspiré du modèle de l’opération « postes » menée en Mathématiques et de l’action de suivi menée par Baptiste Coulmont en sociologie depuis deux ans.

Cet outil permettrait aux candidats et aux membres des comités de sélection de faire remonter de façon anonyme leurs informations auprès du bureau de l’ANCMSP, qui se chargerait ensuite de publier les informations validées sur le site de l’association.

Grâce à cet outil, il serait aussi possible de pouvoir proposer une évaluation des différents comités de sélection à travers des témoignages que les candidats auditionnés pourraient nous faire passer.

Cette plate-forme pourrait être élargie à d’autres disciplines que la science politique: la sociologie par exemple. L’expérience de Baptiste Coulmont s’avère intéressante mais ce dernier souhaite se mettre en retrait concernant le suivi des recrutement en sociologie à partir de l’année qui vient. L’ANCMSP se propose de prendre le relai.

2. Traiter les données de manière statistique à partir des informations de Galaxie que le bureau récupèrerait directement. Ensuite les données seraient affichables sur le site et traitables directement.

Cette solution s’avère limitée car de nombreuses informations relatives au nombre d’auditionnés, aux conditions et aux pratiques de recrutement dans les comités de sélection ne seraient pas disponibles.

3. Élargir le suivi des recrutements au suivi en section sociologie, sur les postes à l’étranger et sur le suivi des ATERs.

Il s’agirait pour l’ANCMSP d’élargir le panel du suivi des recrutements dans d’autres section disciplinaires (sociologie, voire info com…), mais aussi dans d’autres pays (postes à l’étranger) et sur d’autres types de statuts (ATERs).

Pour le suivi des postes à l’étranger, l’ANCMSP propose une page spécifique consacrée aux offres de postes à l’étranger en renvoyant aux liens sur les listes de diffusion ou sur les sites proposant ce type de postes.

Intervention comme déjà l’année dernière de Baptiste Coulmont (MCF en sociologie, section 19) pour présenter l’outil « wiki » de suivi des recrutements en sociologie.

Ce sont les initiatives et les actions de l’ANCMSP qui ont inspiré Baptiste Coulmont il y a trois ans. Pour Baptiste Coulmont , le système « wiki » s’avère d’abord utile pour organiser le suivi du recrutement sur les postes de MCF et pour centraliser des informations pour les membres des commissions de spécialistes et les candidats. Son système a été accueilli avec succès en sociologie.

Cette année, 100% des postes ouverts au concours en sociologie ont été publiés à travers le wiki de Baptiste de Coulmont , avec noms des auditonnés, classement et lien vers cv en ligne des candidats. C’est avec les titulaires que Baptiste Coulmont a pu avoir la plupart des informations. D’année en année moins d’informations proviennent des candidats.

Il souhaitait ensuite montrer à travers le système wiki que les candidats auditionnés possédaient des CV impressionnants et a contrario pointer certaines pratiques dommageables pour les candidats comme l’absence du Cv en ligne des auditionnés. Cette action visait à favoriser la transparence des données et des informations relatives au Cv des candidats auditionnés. [La présence en ligne de CV à jour est donc essentielle pour les candidats].

Cette expérience, même si elle s’avère relativement bien acceptée en sociologie reste limitée à l’action de Baptiste Coulmont car les associations titulaires ne semblent pas prendre en charge le suivi des recrutements. L’objectif de Baptiste Coulmont est aujourd’hui de ne plus avoir à s’occuper du suivi : problème d’investissement.

Décision de l’association

Après un débat avec la salle, il est donc décidé de mettre en place pour l’année suivante:

– un système wiki à l’image de celui développé par Baptiste Coulmont. Les candidats auditionnés et les membres des comités de sélection pourraient transmettre leurs informations aux membres du bureau qui se chargerait de la publication des informations relatives à la composition des comités de sélection, au nombre et à la composition des candidats auditionnés et enfin à la publication des résultats.

Ce système wiki fonctionnerait en garantissant l’anonymat aux candidats autionnées et aux membres des comités de sélection, souhaitant faire passer des informations.

Il s’agirait d’autre part de proposer aux candidats d’évaluer les pratiques de recrutement des comités de sélection locaux.

Ce système qui permettrait d’avoir le bénéfice de la logique semi-décentralisée mais donnerait la possibilité à l’association de stocker des données en les centralisant et en complétant avec les données du logiciel GALAXIE.

Il est décidé de ne pas mettre de CVs en ligne.

– un élargissement du suivi de l’association aux postes d’ATERs mais aussi aux offres de postes à l’étranger. Une page sur le site public de l’association rassemblerait les informations, issues des listes de diffusion ou des différents sites autour des offres d’emploi à l’étranger.
– une grille d’évaluation des pratiques de recrutement des comités de sélection en utilisant les témoignages anonymes des candidats auditionnés.

Point sur évolutions du CNRS

Pas de nouvelles créations de postes dans les années qui viennent pour le CNRS.

La gouvernance et la structuration du CNRS est en train de changer, d’une structuration en départements scientifiques, on passe à une structuration autour d’instituts rassemblant les pôles disciplinaires forts de la recherche en France. Les sciences sociales ont eu longtemps peur de ne pas avoir d’institut SHS. Il y a trois semaines, on a appris que c’était loin d’être acquis. Pour l’instant, c’est une structuration en départements scientifique qui prédomine. Il semble difficile à l’heure actuelle de comprendre la signification de la structuration en départements mais celle ci semble moins bien reconnue par le gouvernement que l’organisation en forme d’institut. Il serait alors possible de transmettre la gestion de la recherche en SHS aux établissements universitaires. En effet, les SHS vont être amenées à se structurer au sein d’UMR (Unités Mixtes de Recherche), afin de pouvoir bénéficier de financements ou de budgets spécifiques par le CNRS. La reconnaissance des laboratoires sous forme de pôle universitaire de recherche d’excellence passerait par la labellisation des UMR les plus importants en SHS par le CNRS.

L’ANCMSP formule ses inquiétudes pour le statut de chercheur en SHS si une telle situation était en passe de se produire mais aussi pour les différents laboratoires de recherche, n’ayant pas la possibilité d’intégrer un UMR assez important pour être visibiles et reconnus.

Premièrement, ce système UMR accouplé à la logique des pôles universitaires de recherche encourage une concentration de la recherche en science politique, sur certains établissements universitaires d’ampleur, déjà reconnus: l’exemple de la FNSP (Fondation Nationale de Science Politique) est significatif de ce redéploiement. Elle concentre un ensemble de moyens spécifiques de la science politique et privilégie un financement propre des doctorants avec une sélection précoce.

Deuxièmement, le système des UMR amène à rassembler des chercheurs de section disciplinaire et d’approches méthodologiques extrêmement diversifiés. La création d’axes communs de recherche va s’avérer plus complexe et difficile. La science politique risque d’être moins bien visibilisée au sein de ces UMR.

2. Relation avec les autres associations

Présentation par Joel GOMBIN.

Travail avec l’AFSP-AECSP

Le travail de l’ANCMSP avec les associations de titulaires c’est l’organisation de deux événements avec les associations de titulaires :

– Salon des thèses qui a eu lieu cette année, en Février 2008: l’ANCMSP y a tenu un atelier sur le financement des parcours doctoraux et les recrutements.

– Organisation des assises de la science politique qui devraient avoir lieu à l’automne prochain.

CJC — Confédération des Jeunes Chercheurs

Présentation par Pierre MAYANCE et Claire DANJOIE.

Présentation de la CJC par Pierre MAYANCE

La CJC vise à rassembler toutes les associations de jeunes chercheurs, que ce soit par discipline ou par site. L’ANCMSP est un des membres fondateurs, s’est éloigné pendant un moment puis l’ANCMSP s’est réinvestie fortement depuis trois ans. La CJC est une Association reconnue comme représentative par les acteurs mettant en œuvre politiques de l’enseignement supérieur et de la recherche. Pendant l’été du vote de la LRU, l’ANCMSP s’est mobilisée et a suivi les négociations au ministère. L’ANCMSP, via une vice présidence à la CJC a rencontré Valérie PECRESSE à son cabinet le 28 juin 2007 et a représenté la CJC aux Assises de l’enseignement supérieur le 2 juillet 2007 à la Sorbonne. Plus généralement, les dossiers sur lesquels l’ANCMSP s’est investie sont les suivants :

Retour sur les actions de l’ANCMSP à la CJC

Au sein de la CJC, l’ANCMSP travaille sur les chantiers jeunes chercheurs et personnels entamés en 2007 avec le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Différents groupes de travail ont été constitués où plusieurs membres du bureau ont pu s’investir sur des points spécifiques.

Différents points sont abordés dans ces chantiers menés avec le Ministère:

– la logique de « contractualisation » du doctorant et la création d’un statut unique de doctorant
– la valorisation du diplôme hors de la sphère académique. Cette valorisation passe par la reconnaissance du doctorat dans les conventions collectives, dans la fonction publique, mais aussi à travers tous les dispositifs d’échange entre le monde académique et le monde non académique. Dans ce cadre a été mise en place cette année le nouveau dispositif du « doctorant conseil ».

Les syndicats n’ont pas été très présents pour le suivi des réformes de la LRU tandis que la CJC s’est investie, notamment sur les évolutions du statut du doctorant. Il s’agit d’une part de faire reconnaître le statut du jeune chercheur comme un professionnel de la recherche en formation. Ce dernier peut alors être reconnu comme un personnel de l’université, bénéficiant d’un contrat de financement et de droits sociaux garantis au sein d’un statut spécifique unique de salarié. Il s’agit d’autre part d’inciter les universités, ED et Equipe d’accueil, à limiter les mauvaises pratiques de financements (libéralités) et à améliorer les conditions de travail des doctorants, en leur garantissant des financements.

Dans ce cadre la CJC travaille d’abord sur un projet de « contrat doctoral » définissant:

– le statut du doctorant
– le type de contrat doctorant autour d’un contrat de salarié unique réunissant différentes modalités de financements (exception faite des Bourses CIFRE).
– les droits sociaux des doctorants
– la possibilité de diversifier et de cumuler ses activités (recherche, missions en entreprise ou dans des collectivités territoriales, enseignement).

Des inconnues restent encore à travailler:

– la durée des thèses
– le cumul des activités (enseignement, projet de missions)
– le problème des doctorants non financés, notamment en SHS.

Dans l’optique de mieux prendre en compte le problème des doctorants non financés, question souvent mise de côté à la CJC, l’ANCMSP s’investit dans la réflexion autour des outils, permettant d’inciter les écoles doctorales, les équipes d’accueil, et les directeurs de thèse à développer des logiques d’encadrement, de formation et d’aide à la recherche de financements.

La reconnaissance du doctorat dans la reconnaissance de la constitution des carrières est l’objectif visé : il s’agit de reconnaitre les trois ans de thèse comme trois ans de carrière.

La CJC a ensuite mené un travail de lobbying auprès du ministère en travaillant sur le décret régissant la mise en place d’allocation de recherche fléchées.

Ce système d’allocation fléchées peut permettre:

– une meilleure intégration des doctorants. Cela permet à une logique où le directeur de thèse et l’équipe d’accueil se préoccupe un peu plus de savoir si le doctorant peut avoir des ressources pour effectuer sa thèse.
– les Allocations de recherche attribuées par les régions ou le ministère et autres établissements de recherche pourront etre reconnus comme des modalités de financement avec un contrat qui définira la durée du contrat, les taches et les droits du doctorant.
– le fléchage peut être aussi constituer un moyen de réduire la durée de la thèse.

Présentation du « doctorant conseil » par Claire DANJOIE

La CJC a enfin mené un travail de partenariat autour de la constitution d’un dispositif spécifique du « doctorant conseil » dans le cadre de la « professionalisation » du doctorat: c’est un dispositif de valorisation du doctorat dans des mondes non académiques.

Ce dispostif a été lancé en 1996 pour permettre une diversification des débouchés professionnel des doctorants, sous l’appellation « monitorat d’entreprise » dans un contexte où peu de doctorants allocataires étaient recrutés comme MCF en université. Le ministère a repris cette idée en créant 500 postes de doctorants conseils. L’ Idée est en fait de permettre aux doctorants de faire des missions en entreprise, dans les collectivités territoriales ou dans des associations.

L’aspect positif c’est que ce dispositif permet aux doctorant de se constituer des réseaux en dehors du monde académique. Dans ce cadre la CJC a été partenaire de la mise en oeuvre de ce dispositif auprès du ministère avec le MEDEF.

La CJC a particulièrement insisté pour éviter des dérives dangereuses liées à la mise en oeuvre de ce dispositif:

– le doctorant ne doit pas être considéré comme un stagiaire au rabais par les entreprises: il doit bénéficié d’un salaire ajusté aux compétences d’un Bac + 5 sur le marché du travail
– les missions doivent être définies avec un large panel de possibilités permettant de pouvoir valoriser des compétences individuelles sur des projets spécifiques entre entreprises et universités.

Les limites et les problèmes inhérents au dispositif :

– un moindre accès de ce dispositif aux doctorants des SHS et aux laboratoires SHS qui n’ont pas de relations avec les entreprises
– le manque de politiques de valorisation du doctorat au sein des écoles doctorales ne facilite pas la mise en oeuvre du dispositif
– l’ANCMSP a notamment peur d’un éclatement entre la filière académique et les autres filières de doctorat plus professionnalisantes. Faire le choix de s’investir pour un doctorat « pro » peut amener les docteurs à se fermer des portes dans le monde académique. De même les docteurs ayant suivi une filière académique, et n’ayant pas trouvé d’emplois en uiniversités peuvent se retrouver mis à l’écart par les entreprises ou autres collectivités publiques.

La CJC, ainsi que l’ANCMSP se positionne contre la distinction entre les deux types de doctorat. La CJC souhaite que tout doctorat soit reconnu comme professionalisant.

Les membres du bureau de l’ANCMSP s’inquiètent particulièrement du double discours du gouvernement tourné vers l’emploi des docteurs en entreprise mais ne reconnaissant pas la formation doctorante comme une expérience professionnalisante aux métiers de la recherche.

Deux grands problèmes posés par ce chantier jeunes chercheurs en science politique

Par Joel GOMBIN et Pierre MAYANCE.

– les critères de qualification en science politique au CNU : la demande d’une activité d’enseignement est un critère particulièrement important pour être qualifié. Mais les expériences du type « doctorant conseil » risquent de ne pas être reconnues par les instances de qualification du CNU.
– la durée des thèses en science politique est en moyenne entre 4 et 5 ans, voire 6 ans de thèse. La durée de thèse en trois ans est encore très peu reconnue par les instances de qualification du CNU en science politique. Est-il possible de pouvoir mener une thèse en trois dans des disciplines telles que la science politique au regard des critères de qualification du CNU (Conseil National des Universités).
– la possibilité pour les doctorants de science politique d’accéder aux nouveaux dispositifs du type « doctorant conseil ».

Dans le chantier personnel, l’ANCMSP s’est principalement investie sur deux points:

– l’amélioration des pratiques de recrutement dans la sphère académique
– la mise en place du logiciel GALAXIE, en exigeant la publication des postes de MCF sur ce logiciel, de la composition des comités de sélection, et la maintien de « sessions » de recrutement.

3. Améliorations de la communication

JEUNE ET POLI(TISTE) : C’est la lettre d’information de l’ANCMSP : elle permet d’envoyer sur la liste un ensemble d’informations sur les activités de l’association.

Cette lettre doit être publiée plus régulièrement selon les actualités de l’association.

Amélioration du Site internet

L’association a souhaité améliorer l’organisation du site internet : il s’agit notamment de donner la possibilité de pouvoir adhérer en ligne. Ce système sera bientôt mis en place par les membres du bureau.

Des mails de confirmation des adhésions peuvent être envoyés automatiquement par ce nouveau système de mise en ligne.

L’audience durant les recrutements a été assez importante : plus de 10000 personnes sur une page en trois mois. Les renvois vers le site de l’ANCMSP à partir de celui de Baptiste COULMONT représente un flux de 2000 personnes.

Système D, le journal de l’association

Le système D doit être publié deux fois par an. Le format papier doit être maintenu pour inciter les adhérents à continuer à cotiser.

Transfert de la liste et du site sur un hébergeur différent d’Apinc

L’ANCMSP pour éviter des dysfonctionnements problématiques de la liste de diffusion ou du site de l’association a décidé le transfert de la liste sur l’opérateur CJC : migration vers la Guilde des doctorants ( qui gère son sit GDD mais héberge aussi CJC,HOTDOCS). L’accord de principe a été octroyé par les hébergeurs.

Bilan financier

Le bureau 2007-2008 a commencé son exercice avec 882 euros en 2007 alors que celui de 2005-2006 disposait de 1455 euros

C’est ce qui avait justifié une augmentation des tarifs de l’association en juin 2007, ceux ci passant de
– 8 à 10 € pour les doctorants et docteurs sans financements
– 16 à 20 pour les doctorants et docteurs financés et
– 32 à 40 pour les titulaires

Actuellement, sans compter les derniers remboursements de la réunion du bureau, l’ancmsp dispose de 1686 €

Les recettes liées aux adhésions cette année se sont élevées à 2250 € .

Il faut aussi ajouter dans les recettes la péréquation de la CJC, d’un montant de 165€

Et aussi les ventes de système D, s’élevant à 275€

Les dépenses ont été de trois types:

Train : 1068 €

Système D : 710 €

– sep 2007 : 350 €
– juin 2008 : 360 €

Adhésion annuelle à la CJC : 30 €

Le bureau rend une situation financière meilleure que l’année dernière, mais le nombre d’adhérents a diminué par rapport à 2005.

Suite a des demandes adressées au bureau, celui-ci s’efforcera d’envoyer des mails de confirmations aux membres qui réadhèrent ou aux nouveaux adhérents.

Vote du bilan financier

Pour à l’unanimité des présents.

Vote du bilan moral

2 ne prennent pas part au vote .

Pour à l’unanimité des présents pour le bilan moral.

Élection du nouveau bureau

Membres sortants :

– Joel GOMBIN, président de l’ANCMSP
– Pierre MAYANCE, vice-président de l’ANCMSP
– Mathieu HAUCHECORNE, trésorier de l’ANCMSP
– Clémence LEDOUX, trésorière adjointe
– Delphine LACOSTE, secrétaire générale de l’ANCMSP
– Claire DANJOIE, secrétaire adjointe de l’ANCMSP
– Stéphanie DECHEZELLES, membre du bureau
– Jeanne HERSANT, membre du bureau
– Etienne OLLION, membre du bureau
– Benjamin LEMOINE, membre du bureau
– Vincent GAYON, membre du bureau

13 candidats.

– Stéphanie DECHEZELLES
– Claire DUPUY
– Emilie COURTIN
– Damien BOONE
– Alexandra LOUVET
– François BRIATTE
– Clémence LEDOUX
– Clément DESRUMAUX
– Frédéric LOUAULT
– Karim FERTIKH
– Frédéric CHATEIGNIER
– Etienne OLLION
– Claire DANJOIE

Vote de l’élection du nouveau bureau de l’ANCMSP.

Pour à l’unanimité pour le nouveau bureau.

Fin de l’AG.