Cher-e-s abonné-e-s,
Ces dernières semaines, nous avons attiré votre attention sur la situation aussi inédite que dramatique que constituent les chevauchements d’auditions pour la session synchronisée 2011-2012.
Cette session sera à marquer d’une pierre noire pour les candidats aux postes de maitre-sse de conférences et plus généralement pour la discipline. En effet, au triple chevauchement du 21 mai (Universités de Besançon, Paris 8 et Rennes 2), s’ajoute dorénavant un second triple chevauchement puisque l’IEP d’Aix-en-Provence a choisi la date du 15 mai pour organiser ses auditions… la même que les Universités de Strasbourg et d’Avignon. Cette décision est d’autant plus incompréhensible que l’IEP d’Aix connaissait les dates d’audition des autres universités dont nous l’avons averti à plusieurs reprises.
Depuis notre dernier communiqué, des initiatives ont été prises, notamment par l’Université de Strasbourg, pour tenter de résoudre cette situation ubuesque et extrêmement préjudiciable pour les futur-e-s candidat-e-s, mais celles-ci ont échoué jusqu’à présent. Cela suggèrerait que la discipline accorde peu d’importance à l’égalité face au concours, ce qui serait particulièrement inquiétant.
En outre, nous attendons toujours de savoir si l’Université de Besançon (qui a pourtant publicisé sa date d’audition en premier) aura la possibilité de déplacer ses auditions au lendemain (soit le 22 mai), ce qui sera une solution du moindre mal.
Les contraintes imposées par la LRU sont bien souvent mises en avant par les comités de sélection pour expliquer l’impossibilité de toute modification de date, ce que l’ANCMSP veut bien concevoir. Toutefois, il est déplorable que cette justification serve d’alibi unique à une situation qui aboutit à ce que 7 (!) auditions de postes de maitre-sse de conférences se voient regroupées sur seulement deux jours.
Alors que les premiers recrutements auront lieu dans un mois et dans l’intérêt des candidat-e-s et de notre discipline, l’ANCMSP demande à tous les acteurs ne s’étant pas encore manifestés et susceptibles de pouvoir améliorer cette situation dramatique de se mobiliser afin que la Charte du recrutement, signée par les trois associations de la discipline, ne devienne pas un triste symbole d’hypocrisie collective à l’égard des jeunes chercheurs.