La Confédération des Jeunes Chercheurs, dont l’ANCMSP est membre, recense actuellement les motions votées contre la hausse des frais d’inscription. La CJC propose également des motions type, amendables localement, à soumettre au sein des conseils où vous êtes représenté·e·s.
Si votre conseil d’Ecole Doctorale, de Laboratoire, d’UFR ou d’autres instances de votre université votent de telles motions, n’hésitez pas à les transmettre à la CJC si celles-ci n’apparaissent pas sur la page récapitulative (mail à contact(at)cjc.jeunes-chercheurs.org).
Ce mode d’action permet une sensibilisation et un début de mobilisation. Cependant, pour être efficaces, de telles motions doivent s’accompagner et pouvoir appuyer des mobilisations au sein des établissements, tournées contre l’équipe ministérielle actuelle ou contre toute présidence d’université qui s’engagerait dans la labellisation “Bienvenue en France” en janvier prochain. Nous espérons donc voir se poursuivre les mobilisations locales fortes déjà initiées au sein de plusieurs établissements contre cette hausse des frais d’inscription, mesure discriminatoire, massive (rappelons qu’au niveau doctorat, les étranger·e·s non-communautaires sont 30% d’entre nous), et prélude à une hausse équivalente des frais pour tou·te·s.
Nous condamnons les pratiques hypocrites au sein de certaines universités telle Paris I, dont le conseil académique a voté une motion s’opposant à la hausse des frais tandis que la présidence a empêché en parallèle à ses étudiant·e·s de se mobiliser : en fermant les différents centres et refusant les demandes de réservations d’amphithéâtres afin d’y organiser des assemblées générales, Paris I et le rectorat ont entravé les possibilité de réunion étudiante. N’hésitez pas à nous signaler de telles pratiques contradictoires, en privé ou publiquement, si vous en avez connaissance dans vos établissements.
Enfin nous invitons les personnels enseignants à ne pas rester passifs vis-à-vis des mobilisations étudiantes et à leur garantir un soutien a minima institutionnel, afin de les protéger des répressions administrative ou policière qu’elles subissent.
Le Bureau de l’ANCMSP