Laurène : bilan du travail de l’année
Yohann : l’année prochaine, assises de la science politique. Il faut que les doctorants soient là pour les vrais problèmes.
Antoine, doctorant, sciences po : on gagnerait à mettre plus en relation l’association avec les élus des différents conseils, des écoles doctorales, etc. Quelques chantiers qu’il pourrait être utile d’ouvrir pour penser l’évolution de l’association. Depuis 2008, pas réussi à ouvrir de nouveaux terrains, suivre de nouvelles lignes. Pour le suivi des postes : travail considérable, mais le but ne doit pas être d’avoir un marché parfaitement transparent sur 5 postes…
=> travailler sur ce qu’il y a comme métier de la science politique, à la marge de l’université. Ne pas se focaliser sur les 15% de MCF. Elargir au delà des heureux élus. Chantier qui vaut le coup d’être ouvert. Faire un listing des suivis des doctorants faits par les ED, par exemple. Les agréger, et essayer de se faire une idée plus générale des débouchés. Travaux de Godechot bien, mais seulement sur les recrutements. Voir la diversité : dans les partis, dans les entreprises, ou l’on fait également de la science politique, avec des données, etc.
François : se rapprocher réellement des élus. Vaut le coup de creuser. D’autant plus que l’on a la liste des ED/départements de sciences politiques. Par contre, sur les autres métiers de la science politique, qui ne sont pas marginaux (majorité des débouchés). Pas nouveaux : but du salon des thèses depuis le début. Pour cela, il faut ouvrir le bureau aux gens qui ont des métiers dans ces secteurs là, d’autant plus que l’on voit très bien ces gens à travers les activités de la CJC.
Laurène. Plusieurs façons d’envisager notre militantisme. Le suivi mollasson… Ou essayer de s’organiser avec les associations de la discipline. Et, à travers la CJC, essayer de faire en sorte que le ministère, les institutions, fassent leur boulot. Faire un suivi organisé. Faut-il que l’association se courbe sur ses prérogatives? Ou doit-elle chercher à suivre les débouchés. Attention, donc : si c’est uniquement de voir ce que font les gens, goutte d’eau dans l’océan.
Virginie. A Strasbourg, suivi très récent, et pas grand chose de plus qu’une liste de noms d’alumnis. Suivi par les ED est donc minimum. Souvent invoqué, prêché par les titulaires, mais souvent refusé par les candidats.
Frédéric. Ancien membre du bureau. Important que l’association s’approprie ce travail, notamment pour ne pas laisser le champ libre aux promoteurs type « les docteurs, une chance pour l’entreprise! ». Discours présent, et qui beaucoup oublie toute une part de débouchés possibles, intermédiaires entre l’université et l’entreprise : le tiers secteur, la haute fonction publique extra-universitaire.
Tâches routinières, esp. suivi des recrutements, peut être assuré par l’AFSP. Mais le fait-elle bien? Pour combien de temps? Ne risque-t-on pas de perdre des compétences dans l’association?
Laurène : exactement. Faire un wiki, comme en socio, pour permettre à l’association d’appuyer sur les dysfonctionnements, sur ce qui pose problème.
François : corpus doctrinaire de l’ANCMSP… Qui n’est jamais rappelé. Le bureau est libre de récupérer ce qu’il souhaite dans son histoire.
Frédéric : quelle est l’idée? Un wiki pour permettre à chacun de se concentrer sur son « cœur » (pour l’ANCMSP, appuyer là ou sa fait mal). Constante de l’AFSP que de concéder que l’ANCMSP a fait de bonnes choses, mais qu’elles seraient mieux chez eux…
Laurène : wiki socio à l’air de fonctionner.
Frédéric : permet d’étendre facilement à des postes qui peuvent intéresser les politistes + permet de faire tâche d’huile dans d’autres disciplines. Ainsi, par exemple, en sciences de l’éducation… Auraient bien besoin d’un wiki.
Samuel : wiki socio montre bien l’importance du travail de pression de l’ANCMSP.
Emilien : peut-on dissocier suivi et pression sur les comités.
Virginie : pas le boulet de l’AFSP que de recenser les postes?
Emilien : marronnier jamais mis en place… En créant un wiki, on les obligera peut-être à faire ce travail.
Frédéric : combien de temps, combien d’efforts?
François : 6h par semaine pendant la campagne.
Yohann : assez chronophage, même si des mails-type, une structure rôdée.
Laurène : s’ajoute une autre question. La connaissance que l’on peut avoir d’un recrutement potentiellement local, de dysfonctionnements républicains… passe par l’interconnaissance, les liens que peuvent développer les membres qui s’en chargent. Besoin d’avoir un réseau national de l’association. Alimenter plus clairement un réseau de jeunes chercheurs qui puissent faire remonter les renseignements. On a des membres doués, qui sentent un recrutement local à distance, mais si on le perd, le remplacer par quelque chose.
François : wiki socio est lui-même inspiré du travail de l’ANCMSP. Coulmont qui l’a crée en 2008 dans ce but. Enjeu stratégique : si le but est de trouver une division du travail intelligente avec l’ANCMSP, il faut se mettre d’accord avec eux. Par exemple, entretien du wiki plutôt que de leur propre base sur Internet.
Travail de suivi de recrutement n’est pas effectué de manière désintéressé. Permet de se faire une carte mentale de la discipline. Cartographie avancée. Gratification symbolique très importante du travail à l’association. Etrange qu’on soit si peu nombreux. Vrai problème d’incitation collective à l’action militante, mais travail payant.
Question de la salle : quel est le travail de l’ANCMSP en dehors de la campagne de recrutement?
Laurène : suivi de la liste, des cotisations, des recrutements au fil de l’eau (pour ce qui est de la routine). L’an dernier, travail à base de chartes… Mais les gens s’assoient largement dessus. Cette année, sollicitation des candidats aux postes l’an dernier.
Frédéric. C’est la composition du bureau qui permet de travailler sur les débouchés extra-académiques. Comment faire pour attirer ces gens-là au bureau?
Antoine : que les anciens donnent des infos. Suivi nulle part… C’est aux candidats eux-mêmes, et anciens candidats, sortis de la boucle académiques, de donner des infos.
Frédéric : logique d’enquête vs. Logique de mobilisation de ceux qui sont déjà passés de l’autre côté.
Laurène, Yohann : à l’AFS, des gens pros et académiques (ex : Isabelle Bourgeois, intervenue lors de la journée sur la précarité). Elle milite à l’AFS, dans le champ de l’expertise.
Gaël : cf. les actes de cette journée, où se trouvent de nombreux exemples de ce genre. Pierre Mounier, open édition : une activité de la science politique?
Yohann : oui pour cette possibilité d’ouvrir l’association, mais attention à ne pas surinvestir cela. Pas une stratégie d’exit, type milieu universitaire pourri, on va dans le privé. Certes, seulement 15 postes cette année… Mais il faut aussi agir là dessus, c’est notre rôle. Réfléchir, nous, à d’autres voies d’accès. Pas d’enfermement, mais cœur de métier est l’académie.
Marie-Hélène : pas contradictoire. Difficultés constatées de la reconversion. Semble évident. Argument pour appuyer la création de poste, mais aussi pour penser la condition des docteurs au delà d’un champ qui exclut
Frédéric : reconnaissance des docteurs. Comment montrer qu’ils valent mieux que les ingénieurs?
?? En termes de moyens d’action, quelles stratégies, et quels rapports avec des syndicats qui semblent dans la ligne de mire de l’ANCMSP
Laurène. Moyen d’action : des gens avec des ordinateurs… La liste pour diffuser des infos. Des relations avec les associations de la discipline. Des relations avec la CJC, qui ne se pense pas comme syndicats, mais qui en est un. Après, des relations personnelles des membres avec les syndicats.
François : dans la discipline, travail de l’ANCMSP est basé sur l’information comme arme principale. Expression sur la liste. Positions tranchées du bureau. Liberté de ton et information. CJC : confédération d’association, apolitique de statut. A mi chemin entre travail syndical (faire exister les docteurs auprès du ministère, des secteurs qui signent les conventions collectives, etc.) ; et aussi dialogue avec les syndicats étudiants, pour faire comprendre que les doctorants ne sont pas que des étudiants… Difficile à faire passer. Mais chez les jeunes chercheurs, volonté de professionnalisation. Travail de lobbying, beaucoup plus que le travail que fait l’ANCMSP dans la discipline, qui repose donc sur l’information.
Eugénie : Débouchés possibles à l’international. Certain nombre de membres qui ont des débouchés à l’étranger. Questions émergentes, prenant de plus en plus d’ampleur. + Si ouverture au secteur privé, cf. association des docteurs en droits, qui fait le lien entre les doctorants et les docteurs, souvent hors université, esp. avocats.
François : pas le même espace professionnel en sciences politiques qu’en droit. Il faut le créer. Pour le moment, seulement la réaction. Il faut le créer nous-mêmes, on ne peut pas compter sur les titulaires.
Virginie : passage thèse-collectivité… On ne peut pas trouver les docteurs sans passer par les parties. La donnée docteur disparaît.
François : en sciences politiques, excellents analystes de données. Valeur commerciale, en ce sens, même si on l’ignore souvent. Sur ce chantier, il faudrait donc parler de ce qui est commodifiable dans notre communauté. Montrer qu’on sait faire bien d’autres choses que candidater sur des postes de MCF. Mais montrer que ça n’est pas seulement du dépit. Montrer que l’on peut aller faire de la science politique ailleurs. En socio, beaucoup de gens qui font de la socio en cabinet, se vendent, par exemple en socio de la santé. Si on va faire des sciences sociales dans l’entreprise, il ne faut pas le faire comme les sociologues.
Frédéric : sur l’international. Pour que ça se travaille, il faut des gens intéressés dans le bureau.
François : chantier sur lequel on a déjà échoué… Ainsi, network européen des jeunes chercheurs en sciences politiques.
Eugénie. Pas question de la science politique là bas, mais de l’expatriation et des passages.
??. Principale difficulté est de repérer l’information sur les modes de recrutement. Ainsi, il y a un travail d’information à faire sur les candidatures à l’étranger, les recrutements à l’étranger.
Bilan financier de l’association
Bilan chiffré
• Argent départ en juin 2012 : nous sommes partis avec environ 6238.83 €. Aujourd’hui, nous avons environ 4123.59 € sur le compte de l’asso.
• Sorties/dépenses : 4109.21€ (2130 en 2011-2012)
– factures Ouvaton : 46.66 €
– abonnement CJC : 30 €
– Réunions bureau +CJC : 1421,3 € (1438 € en 2011-2012)
– Frais bancaires, frais postaux, remboursement d’un repas bureau : 195,88 (69,28 + 13,6 + 113 €) (106 € en 2011-2012)
– Journée Exercer les sciences sociales 30/03/13 (repas, remboursement train, collation) : 1695,37 €
– Frais retranscription journée 30/03/13 : 720 €
– frais en 2012 non réalisés en 2013 : Système (170+59)
• Entrées/financements :
– Compte PayPal le 09/07/13 = 1485,46 €
– Cotisations par chèque = 140 € (330 € l’année dernière)
– Soutien AECSP à la journée Exercer les sciences sociales : 400 €
Total en juillet 2013 : 4123.59
(Total en juin 2012 : 6393,83 €)
Le budget au fil des âges :
2005 : 1455 euros
2007 : 882 euros
2009 : 2634 euros
2010 : 4865 euros
2011 : 6454,96 €
2012 : 6393,93 € (en hausse si on tient compte des 400 sur le compte Paypal ?)
2013 : 4123,59 €
Rq : Le budget 2012-2013 est en baisse du fait de l’organisation de la journée de réflexion Exercer les sciences sociales et de la retranscription des échanges.
Les adhérents :
Nombre d’adhérents à jour de leur cotisation (comptés depuis un an) : 85 (105 en 2010-2011).
Répartition :
– doctorants/docteurs non financés (10 euros) : 42 (41 en 2010-2011)
– doctorants/docteurs financés (20 euros) : 33 (43 en 2010-2011)
– titulaires (40 euros) : 10 (13 en 2010-2011)
C’est la seconde année nous avons changé de régime de cotisation, i.e. nous sommes passés d’un fonctionnement sur la base de l’année civile à un fonctionnement sur la base de l’année universitaire. L’année précédente (2011-2012), le nombre d’adhésions s’en était trouvé augmenté (cela est sans doute dû au mode de calcul). Cette année se produit l’effet inverse.
Sur le nombre d’adhésions effectuées cette année :
– 15 (15 en 2010-2011) adhésions courrier/chèque/liquide.
– 70 (90 en 2010-2011) par Paypal
La liste de diffusion :
Aujourd’hui, 2885 abonnés (2515 abonnés en 2011-2012).
Renouvellement du bureau
Qui veut rester?
• Virginie
• Emilien
• Samuel
• Aurélie
• Yohann
• Cindy
Les nouveaux
• Antoine
• Cécile (EHESS, Lyon, UPEC)
• Marie-Hélène (docteur en sciences politique, « reconvertie »)
• Julien (doctorant au CERAPS)
• Maya (docteure, Aix)
• Eugénie (thèse INALCO, Thaïlande)
• Fred (doctorant, LASP, Toulouse)
• Raphaël (ATER, CERAPS, Lille)
• Fanny (doctorante, socio, Dauphine)
• Frédéric (docteur, associatif)
Bureau
Président : Julien O’Miel
Vice-président : Virginie Anquetin
Trésorier : Aurélie Llobet
Secrétaire : Samuel Coavoux