L’assemblée générale de l’ANCMSP s’est tenue le 12 juillet 2017 à Montpellier, lors du congrès de l’AFSP. En voici le compte-rendu qui peut également être téléchargé en pdf en bas de la page.
Présentation de l’ordre du jour :
1- Bilan moral de l’association sur l’année écoulée
2- Bilan financier
3- Bilan du suivi des recrutements
4- Article dans la revue Sociologos
5- Questions diverses
6- Élection du nouveau bureau
Nombre de participant-e-s :29
1- Bilan moral de l’association sur l’année écoulée
Jan explique que la liste de diffusion est un instrument d’information indispensable, qu’il faut gérer au jour le jour. Elle est également un outil de mobilisation. Le travail de partenariat avec les autres associations disciplinaires est aussi détaillé. Via notre boîte mail (bureau@ancmsp.com), nous sommes en contact avec les précaires, et exerçons une activité de lanceur d’alerte. Enfin, nous avons organisé une série d’événements lors de ce congrès : nous avons été présent-e-s dans 2 ateliers disciplinaires (« Genre, précarité et développements de carrière en science politique » et « Quelles réformes pour les recrutements des enseignants-chercheurs en science politique »), et avons réussi à imposer au congrès la question de la situation en Turquie, avec l’organisation d’une conférence-débat le lundi midi et d’un apéro-débat le lundi soir (autour du dernier numéro de la revue Mouvements sur les mobilisations turques).
2- Bilan financier
À l’issue de l’exercice écoulé, le solde de notre compte était de 3298,09€. Cette année, il est à un peu plus de 2000€. Un certain nombre de dépenses « techniques » sont liées à la gestion de la liste de diffusion. Le congrès, avec notamment l’organisation du débat sur la Turquie, constitue aussi une dépense majeure. Notre budget, lui, est limité. Étant donné que nous n’acceptons pas de cotisations institutionnelles, il provient majoritairement des recettes liées aux cotisations des membres (55 payées en 2016, malgré 4400 abonné-e-s à la liste). Bien que bas, le taux de cotisation demeure stable d’une année sur l’autre. Le congrès de l’AFSP est aussi un moyen pour nous d’engranger quelques revenus, grâce à la tenue d’une boîte à dons.
3- Bilan du suivi des recrutements
Mailys explique en quoi consiste et comment fonctionne le suivi des recrutements. Il s’agit de quelque chose d’assez lent et rébarbatif : il faut aller solliciter les acteurs, mais c’est aussi comme ça que qu’on sait ce qui se passe à l’intérieur du processus de recrutement. On note un souci d’amélioration dans la volonté de participer à la transparence pour les postes de maître-esse de conférence, mais pour les postes d’ATER, l’ensemble reste très opaque : cette année, seules 8 universités ont publié des fiches de poste détaillées. Cette année, le bilan des recrutements fourni à l’occasion de l’AG englobe les postes de MCF et les postes d’ATER.
4- Article dans la revue Sociologos
Les membres du bureau ont contribué à un dossier thématique de la revue Sociologos, consacré au thème du recrutement et des conditions de travail dans l’enseignement supérieur et la recherche, et coordonné par Fanny Jedlicki et Romain Pudal. Notre article a été accepté sous réserve de modifications mineures. Sa reprise a été renvoyée aux coordinateurs, et le dossier devrait paraître d’ici la fin de l’année. L’article s’intitule : « L’ANCMSP : 20 ans d’existence entre régulation professionnelle et lutte contre la précarisation du travail ». En voici le résumé : « Créée en 1995, l’ANCMSP a vocation à collecter et diffuser toute information et toute opinion relatives aux recrutements universitaires et extra-universitaires, à la politique nationale de la recherche et à l’actualité scientifique, dans le domaine de la science politique et dans les disciplines proches (sociologie, histoire, droit, anthropologie, etc.). Dans cet article, les membres actuels du bureau de l’association explicitent leur engagement pour la protection des jeunes chercheur-e-s et pour la défense de l’emploi scientifique dans l’ESR. Articulant sociologie du travail universitaire et sociologie des mobilisations, ce papier écrit à plusieurs mains revient sur les évolutions de structure qui ont marqué l’enseignement supérieur ces dernières années, évolutions dont la résultante est de faire peser une pression de plus en plus grande sur l’ensemble des acteurs de ce champ, en particulier sur les jeunes entrant-e-s. En s’inscrivant dans un registre à la fois scientifique et militant, les auteur-e-s décrivent le contenu des actions menées par l’ANCMSP, en proposant un éclairage plus spécifique sur le suivi des recrutements et sur les résultats d’une enquête sur la précarité en science politique, menée conjointement avec l’AFSP et le CNU 04. Une réflexion plus large est engagée sur les moyens de se mobiliser contre la précarité et sur la jonction possible avec d’autres mouvements sociaux ».
5- Questions diverses
Une question est posée par rapport au problème qui s’est présenté cette année à Sciences Po Lyon, avec le cas d’un candidat à un poste d’ATER dont le dossier a été refusé au motif qu’il était déjà ATER dans un autre établissement, et que seul ce dernier était en mesure de le renouveler (lecture stricte du décret régissant le recrutement des ATER, et en l’occurrence jamais appliqué comme tel). L’association doit rester vigilante par rapport à cette question, afin que la position de l’IEP de Lyon ne fasse pas jurisprudence, ce qui serait une très mauvaise nouvelle pour l’ensemble des candidat-e-s aux postes d’ATER.
Une question est également posée par rapport à notre participation aux activités de la Confédération des jeunes chercheurs (CJC). La réponse est que nous y avons été peu présent-e-s cette année, faute de temps. Il serait souhaitable que cela soit corrigé à l’avenir.
6- Renouvellement du bureau
Le bureau profite de cette AG pour saluer le travail des sortant-e-s qui ne se représentent pas : Julien O’Miel, Charles Bosvieux-Onyekwelu, Aïcha Bourad, Aline Hartemann, Pierre-André Juven,Sumbul Kaya et Julie Voldoire.
Sont réélu-e-s (membres sortant-e-s) :
Camille Al-Dabaghy (doctorante à l’EHESS)
Pierre Bonnevalle (doctorant à Lille 2)
Mélissa Haussaire (doctorante à Lille 2)
Mailys Mangin (doctorante à Lille 2)
Victor Violier (doctorant à Nanterre)
Jan Woerlein (doctorant à Nanterre)
Sont élu-e-s (nouveaux/nouvelles membres) :
Stéphanie Archat (doctorante à Paris Dauphine)
Antoine Aubert (doctorant à Paris 1)
Romain Blancaneaux (docteur de Sciences Po Bordeaux)
Lionel Cordier (doctorant à Lyon 2)
Roland d’Argy (doctorant à Lille 2)
Tristan Haute (doctorant à Lille 2)
Alexandre Hobeika (docteur de l’EHESS)
Paul Le Derff (doctorant à Lille 2)
Clément Lescloupé (doctorant à Paris 1)
Simon Massei (doctorant à Paris 1)
Aymeric Mongy (doctorant à Lille 2)
Cécile Talbot (doctorante à Lille 2)
La répartition des tâches et des fonctions au sein du nouveau bureau sera décidée lors de la réunion de rentrée.